L’Empire des signes, à la galerie Le Bleu du Ciel © Philippe Chancel

Les expos à ne pas rater cet été à Lyon

Les expos à voir cet été dans les galeries et musées lyonnais.

Après avoir travaillé sur la Corée du Nord puis les Émirats arabes et dans de nombreux pays avec sa grande œuvre Datazone, le photographe Philippe Chancel expose L’Empire des signes,à la galerie Le Bleu du Ciel.

Un travail qu’il a documenté pendant trois ans traversant sept pays francophones d’Afrique de l’Ouest, partageant les histoires des jeunes femmes et jeunes hommes rencontrés, saisissant une foule de signes partout dans les rues – enseignes, publicités, ornements vestimentaires, tee-shirts à message, gestes codés, les signes des héritages coloniaux, des traditions ancestrales ou de la mondialisation.

Il nous invite à découvrir une Afrique pleine de vitalité qui parle au-delà du langage, trop souvent représentée de façon stéréotypée entre exotisme et dolorisme, avec l’idée de déconstruire notre regard occidental façonné par la culture coloniale (jusqu’au 27 septembre).


爻Yao - La ligne divinatoire (série 3), Wanbing HUANG, acier, ramie, 2024

Artiste de renommée internationale, Wanbing Huang est invitée par le Nouvel Institut franco-chinois avec Shēng Dòng, Le cycle éternel des métamorphoses infinies, une exposition solo qui dévoile une approche artistique d’une extrême sensibilité où elle réinvente les riches traditions culturelles chinoises avec un regard contemporain.

Saisissant le souffle et l’esprit de la vie, les rythmes silencieux qui existent entre le temps et l’espace, le pouls invisible qui circule à travers toute chose entre le ciel et la terre. Elle utilise notamment la ramie, une fibre ancienne qu’elle déconstruit et réimagine ou le xiabu (tissu d’herbe de Chine) qu’elle fait onduler et entrelacer, des matières avec lesquelles elle tisse des liens entre passé, artisanat et présent et qui témoignent d’une mémoire culturelle sans discontinuité (jusqu’au 26 juillet).


Avec Comment allons-nous ?, le CAUE Rhône Métropole interroge l’impact de l’urbanisme sur la santé collective (sociale, physique et mentale) d’un territoire et de ses habitants, intégrant la complexité de la fabrique de la ville et ses mécanismes économiques.

Constituée de rétrospectives historiques, interviews de personnalités locales impliquées dans la santé en ville, outil méthodologique révélant les enjeux majeurs et mineurs des quartiers étudiés, enquête de terrain, diagnostic sensible, projets inspirants, elle rappelle que notre civilisation sera majoritairement urbanisée à l’horizon 2050 : un tiers de citadins en plus par rapport à aujourd’hui, soit 6,7 milliards.

Comment bien vivre alors dans nos villes ? Comment tenir compte de toutes les populations – enfants, étudiants, actifs, personnes âgées ? (Jusqu’au 28 novembre.)



Jeremy Jaspers, Iron Oxide Colored Leather, acrylique sur toile

Convoquant l’esprit des cabinets de curiosités d’antan avec des œuvres éclectiques aussi poétiques que déstabilisantes, la galerie Manifesta accueille sept artistes proposés par la galerie Olivier-Castaing qui partage l’espace avec l’univers singulier du peintre Jeremy Jaspers.

On découvre ainsi ses portraits d’hommes albinos ou atteints de vitiligo qui interrogent le regard que l’on pose sur l’autre et révèlent toute la puissance visuelle, troublante et captivante, de peaux marquées par la lumière et la différence.

À ses côtés, Onno Theelen anime ses sculptures en céramique d’un esprit irrévérencieux et fantastique, Olivier Gruber dessine au stylo à bille un univers foisonnant de chimères végétales et d’hallucinations joyeuses et Safia Hijos crée des formes végétales et minérales de céramiques jouant entre enchantement et maîtrise impossible de la nature (Curiosités jusqu’au 25 juillet).

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